Faisons simple pour commencer, qu’as-tu préféré dans ton séjour à Istanbul avec Marjo ?
Je réponds sans hésitation, le commencement. Retrouver Marjo à l’aéroport après de longues semaines sans se voir. D’attendre sur le quai et de la voir débarquer, une tête blonde de plus que toutes les turques, pétillante et souriante comme jamais ! Pour nos retrouvailles, nous avions réservé une chambre proche de Taksim. Au lieu de çà nous avons eu droit à un magnifique Appart’hotel. Tout commençait pour le mieux !
Et ce que tu n’as pas aimé ?
Pour me taquiner, je suis sur que Marjo répondrait mon passage chez le coiffeur ! Elle ne serait pas loin de la vérité, mais plus sérieusement je pense à la visite du palais de Topkapi. La queue interminable sous un soleil de plomb. Je veux bien jouer au sultan à dormir et regarder du sport, mais je ne voudrais pas de sa garde robe. J’ai d’ailleurs été très déçu de la visite du palais qui à mon gout fait un peu « toc », il n’y a aucun faste. De plus nous avons eu droit à triste harem… sans eau, ni femmes !
Une preuve que nous sommes en Turquie ?
Partout où il y a de la nourriture, on nous invite à la tester. Que dire de la traversée du Bazar… Ils nous offrent des loukoums à tous les stands. Comment résister ? Je vous le demande…
As-tu une anecdote particulière à nous offrir ?
Le dernier jour à Istanbul, nous avons rencontré un turc au restaurant qui voulait absolument nous aider. Il a fait ouvrir le toit d’un hôtel dont il connaissait le propriétaire pour nous offrir une superbe vue sur la mosquée bleue, Sainte-Sophie et le Bosphore. Il nous a invités à boire une bière et il a tout payé. Je dois avouer que mon côté suspicieux me laissait perplexe. Je me demandais ce que cela pouvait bien cacher. Malgré son côté un peu dragueur et enjoliveur, il nous a souhaité un bon voyage et nous avons passé un agréable moment en sa compagnie. L’hospitalité turque, jamais de mauvaise surprise !
Si tu devais résumer la ville ou le séjour en un mot, ce serait… ?
Gavant ! Ce mot est à double emploi, positif pour la nourriture mais aussi négatif pour la foule qui finit par user le corps et l’esprit.
Çà tombe bien que tu dises çà, je suis un peu fatigué et pas spécialement fan des photos, pour m’épargner de regarder la galerie ci-dessous, choisis moi une photo qui illustre au mieux votre séjour.
Istanbul:
On continue avec les mêmes questions, qu’as-tu préféré en Cappadoce lors de ton passage avec Marjo ?
Voilà une question difficile, entre les paysages lunaires, la visite d’une ville souterraine, les randonnées en amoureux autour des troglodytes, et tant d’autres sublimes choses découvertes dans cette région de la Turquie… Mais si je dois choisir, je crois que je garderai le tour en montgolfière au dessus des cheminées de fée pour assister à un sublime lever de soleil ! Malgré que nous ayons fait exploser le budget, que nous soyons 16 dans le panier de la montgolfière, un sentiment de liberté et d’épanouissement total nous a saisi lorsque la tête dans les nuages nous avons aperçu le soleil émerger.
Et ce que tu n’as pas aimé ?
Le réveil à quatre heures du matin, pour le tour en montgolfière ! C’est-à-dire, peu de chose, mais un véritable supplice pour moi…
Une preuve que la Cappadoce est en Turquie ?
Je n’arrête pas d’insister sur le fait que le peuple turc est très accueillant et qu’on y mange bien. Je vais donc continuer sur cette voie là. Alors que nous sommes clients de l’hôtel, le fils du propriétaire tient absolument à porter la valise de Marjo jusqu’à la gare, mais surtout il nous offre régulièrement du thé et des gözlemes (sorte de crêpes locales). Il est adorable et pour notre dernier soir, il partage ses pida (pizzas turques) avec nous. Nous serons tellement touchés par sa gentillesse alors qu’il ne parle pas un mot d’anglais que pour la première fois sous l’influence de Marjo, je laisse un pourboire… à un hôtel. Il était tellement heureux, rien que pour voir son visage s’illuminer, le détour en Cappadoce était une bonne idée.
As-tu une anecdote particulière à nous offrir ?
Plutôt un « le saviez-vous ? » que pourrait nous raconter Jamie de « ce n’est pas sorcier ». Saviez-vous qu’Alexandre le Grand s’est cassé les dents au moment de conquérir la Cappadoce ? En effet, cette terre désertique est impossible à prendre par la force en raison de ses milliers de villages souterrains reliés les uns aux autres. De plus ils ruisselents de pièges pour qui n’en connait pas les secrets.
Si tu devais résumer la ville ou le séjour en un mot, ce serait… ?
Lunaire !
Enfin, une photo…
Cappadoce: