Ils sont devenus fous ces bretons, pour indiquer le chemin aux voyageurs égarés,
ils ont remplacé leur phare traditionnel par des blondes allumées.
Mais pour en ramasser quelques une, il faut des mains expertes. C’est un art de vivre entre les gouttes…
Pour les maladroits qui s’en vont dans les bars tenter leur chance avec une pinte de blonde,
quelle n’est pas leur stupeur quand 1 bolée rousse danse sur la table.
(En terre hostile, on ne la ramène pas, le cidre sera breton pour aujourd’hui…)
Après s’être fait gifler par le vent, il ne reste plus qu’à croiser les doigts
en espérant que la belle mer ne nous retournera pas comme une crêpe !
Vous reprendrez bien un peu de beurre ?
Non du sel mais à la fleur.
Quant à tous ceux qui ont peur du côté sauvage, il est temps de se protéger sous le pont !
Car la vie d’un breizh, elle n’est pas facile, à tout moment on risque de s’étouffer en chantant la Bush pleine.
(Au fait qui a bu le bouillon de mon pot au feu ?!)
Le ventre plein, sous le vent, l’arbre s’en va dormir.
Mais quand le soleil se lève, le pêcheur de Mesquer est déjà loin…
… Et le gouelañ pleure pour la balise abandonnée.