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Aller plus haut !!!

// Avance ! Avance ! La tête qui tourne… Je me réveille en sursaut ! L’heure du combat a sonné ! Il est temps de savoir si mon corps mutilé est prêt à suivre mon esprit déformé dans sa quête d’étoile… Toujours plus haut ! Voilà le leitmotiv de ce défi… 4130 mètres ! 4130 mètres ! 4130 mètres ! Autrement dit, ABC ou l’Annapurna Base Camp !

DSC00819 [800x600modif]Les Protagonistes :

Le maître : Phuri Sherpa, dit « haute montagne » dans sa langue natale. Signe particulier : Petit mais costaud. Expérience : a déjà conquis un col de 6000 mètres. Point fort : Aptitude naturelle pour la marche en montagne (né dans un village à plus de 2000 mètres au pied de l’Everest). Point faible : Peur des Buffalo.

L’élève : Kévin Chambard, dit « Kassé ». Signe particulier : un tictac qui résonne au cœur pour donner le rythme à ses jambes. Expérience : La montée des Chazeaux cinq fois par semaine pour aller à l’école. (228 marches). Point fort : Croit qu’il peut le faire. Point faible : a toujours besoin de poser cette question inutile depuis sa tendre enfance, « on arrive dans combien de temps ? ».

Prologue : Pokhara, 900m ==> Kande, 1770m

Comme chaque grand tour qui se respecte le prologue est l’étape incontournable. Celle qui marque le début d’une nouvelle épopée. Il n’y a pas grand-chose à gagner dans cette microscopique épreuve, mais on peut tout y perdre. Et c’est ce qu’il a failli m’arriver ce matin là. Tourmenté, stressé, plusieurs fois j’ai défait et refait mon sac. Et j’avais oublié l’essentiel pour survivre… de l’argent ! Heureusement, Phuri a décidé de prendre le taxi pour rejoindre la station de bus qui doit nous mener au pied des montagnes, en voulant payer j’ai pu constater mon erreur. Retour à l’hôtel en courant, tant pis pour l’économie d’énergie, le coup de sang est passé, la tension retombée… Je suis prêt !

L’heure de bus qui s’en suit, vous connaissez, rien a changé, nous sommes entassés comme des sardines. Les portes s’ouvrent, la vue est sublime, l’air est frais ! Allons-y !

Etape1 : Kande, 1770m ==> Landruck, 1565m

DSC00729 [800x600modif]Depuis Kande, nous marchons pendant plus de deux heures sur une côte régulière qui me fait dire que les bâtons sont mon meilleur investissement depuis le début du voyage Arrivé à l’Australian Camp, nous prenons un thé pour apprécier la superbe vue des montagnes. Ma vue, j’ai failli la perdre quand je ne me suis pas rendu compte que mes lunettes étaient tombées. Merci Phuri ! Grâce à la connaissance du terrain de mon guide, nous prenons un sentier peu fréquenté. Nous marchons seuls au milieu de la forêt jusqu’à Deurali (2080m). Cà fait un bien fou de quitter la foule et la pollution des villes népalaises pour se retrouver isolé au cœur de la nature ! Je respire ! A la suite du traditionnel Dal Bhat que nous mangeons avec les mains, contrairement aux recommandations du routard, j’essaye la viande séchée. C’est bon, mais qu’est ce que c’est dur… c’est du béton armée en barre ! DSC00775 [800x600modif]Cependant je ne prends pas le risque de boire l’eau des montagnes, contrairement à Phuri qui la prélève directement à la source. Revigorés, il est temps de redescendre à Landruck (1640m), malgré la descente, je trouve l’après midi beaucoup plus difficile que la matinée à cause de cette chaleur écrasante. Malgré la beauté des paysages, le plus fascinant reste les petits villages que nous traversons. Quelques maisons éparpillées forment un village traditionnel, où les femmes travaillent la laine, les hommes s’occupent du jardin et des animaux pendant que les enfants transportent des pierres pour faire un mur. C’est d’ailleurs dans l’un de ses villages que nous passerons la nuit. Plongés au cœur d’une famille, je discute avec la mère qui prépare à manger pendant que deux des enfants vont chercher leur frère qui s’amuse dans la montagne alors que la nuit est tombée. Nous sommes samedi, c’est le seul jour du weekend au Népal. Nous sommes samedi, et c’est merveilleux. La journée se termine en apothéose, seul au monde, assis en face des montagnes, je contemple les sommets de la nature tout en résolvant mes plus profondes déchirures. Nous sommes samedi, et c’est Parfait !!!

Etape2 : Landruck, 1565m ==> Chhomrong, 2170m

DSC00823 [800x600modif]Enorme nuit, où la fatigue physique n’a pas encore pris le pas sur les tourments de l’esprit. J’ai mal à la tête au réveil. Grrr ! En route, bien que la première heure soit en descente (pour l’instant nous descendons plus que nous montons, ce qui n’augure rien de bon), mes jambes ont du mal à se mettre en marche. Puis je trouve mon rythme en accord avec celui de Phuri et tout va mieux. Aux pieds des escaliers qui nous conduisent à Jhinudanda (1780m), nous croisons une néo-zélandaise qui à fait le même voyage que moi à travers l’Europe et le Népal. Nous nous suivions à 15 jours près, mais elle a fini par me rattraper. Faut dire que la marche, çà la connait et très rapidement j’abandonne l’idée de la suivre. Phuri m’a mis en garde, aujourd’hui, çà va être difficile, c’est de la marche à la népalaise. Hein ?! Quoi ?! Qu’est ce que c’est que de la marche à la népalaise ? Voilà j’ai ma réponse, des escaliers interminables aux marches irrégulières. Je ne m’en sors pas trop mal, et c’est totalement affamé que je dévore mon Dal Bhat en taquinant Phuri toujours aussi souriant malgré les nombreuses attaques de sangsues dont il a été victime. Il est midi, la pluie fait son apparition. Nous ne le savons pas encore mais elle ne va plus nous quitter ! Les joies de la franche rigolade dans les sources d’eau naturellement chaudes se payent chères. Un serpent sonne le glas de la plaisanterie, il est temps de se rendre à Chhomrong. Pour mon corps totalement relaxé, c’est un calvaire, je ne peux plus avancer. Nous mettons deux heures, pour avaler un dénivelé positif de 520 mètres uniquement fait d’escalier. Je haïssais la montée des Chazeaux, je vomis celle qui me mène à Chhomrong ! J’arrive à bout de force, totalement transpirant et le pied gauche en sang. Une sangsue, s’est infiltrée dans ma chaussure. Pas dangereux mais pas très agréable pour autant. Comme prévu, le jour deux fut terrible, alors nous l’achevons sereinement par des cours de français que je donne à Phuri, qui rêve d’intégrer l’armée française…

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Etape3 : Chhomrong, 2170m ==> Dobhan, 2520m

DSC00834 [800x600modif]DSC00854 [800x600modif]Pour le troisième matin d’affilé, je m’accommode de mes maux de tête au réveil. Car aujourd’hui, le plus dur est d’enfiler mon t-shirt trempé de la veille. A cause du froid et l’humidité, rien ne sèche, et j’ai l’impression d’enfiler une seconde peau qui vient de baigner dans une mer de vinaigre rance. Peu importe, avec les nombreux escaliers à descendre pour quitter Chhomrong, je suis déjà transpirant. Autour de la ville étape, jusqu’à Sinuwa (2360m), ce n’est que de la marche à la népalaise. Nous descendons la vallée puis nous la remontons à coup d’escalier offrant un gout d’enfer à mon cœur fragile. Et les ténèbres çà doit être étourdissant comme ces insectes qui hurlent à la mort dans la forêt qui nous mène au prochain village. Juste avant de manger, j’ai un gros coup de bambou physique dans le village du même nom. Perclus de doute, je me demande comment vais-je pouvoir atteindre Dobhan ? Nous marchons vite, peut être trop… Mais après ma sieste journalière, c’est un réel plaisir de marcher dans la dense forêt de bambous. Nous grimpons de façon progressive, à l’abri de la pluie, protégés par les arbres. Après le calvaire de la veille et de ce matin, je me sens beaucoup mieux. Comme toujours, la trêve est de courte durée. Il n’y a plus de chambre disponible dans la guesthouse. Je m’apprête donc à dormir dans la salle commune avec tous les népalais, mais leur gentillesse jamais démentie les oblige à se démener pour me créer une chambre tout confort, au calme derrière la cuisine. Merci Phuri et ses amis ! Sur cette bonne nouvelle, je m’en vais prendre une douche froide (paraît-il que c’est bon pour la récupération). Je suis revigoré jusqu’à ce que je cogne ma tête une énième fois dans l’encadrement de la porte, qui me plonge dans un sommeil de plomb.

Etape4 : Dobhan, 2520m ==> Deurali, 3230m

DSC00858 [800x600modif]Dès le réveil, je me sens faible. Ma tête tourne toujours. Les premières montées ne font que confirmer cette sensation. Heureusement, nous croisons peu de monde sur la route, ce qui me permet d’avancer à mon rythme. Et voilà que Sacha, la belle Hawaïenne rencontrée à Katmandou fait demi tour. Elle semble heureuse de son expérience. Et sa première réaction quand elle me reconnait est de se jeter sur ma poitrine pour venir écouter mon cœur ! Il marche encore, alors tu peux marcher aussi ! me lance-t-elle dans un encouragement bienvenu. Je lui souhaite bonne route, car la mienne continue de s’élever sans cesse. Ma tête brûle, mon cœur cogne, mes baguettes se plient et quand je lève mes yeux vers les sommets, la terre tremble… Je perle de tous pores. Abandonner ?! Hors de question ! Plutôt mourir et prendre son temps pour çà… A midi, à bout de souffle, j’annonce à Phuri que je ne repartirai pas cet après midi, j’ai besoin de repos, et je préfère séjourner à Deurali sous la pluie que d’essayer d’atteindre le Machhapuchhre Base Camp initialement prévu. Pour reprendre des forces, je passe l’après midi dans le dinning hall de la guesthouse avec un couple de français fort sympathique. Grosse pensée à vous (Angèle et Remy). Une sieste et une soupe à l’ail pour lutter contre les méfaits de l’altitude et je retrouve le sourire.

Etape5 : Deurali, 3230m ==> ABC, 4130m

DSC00953 [800x600modif]DSC00915 [800x600modif]Cette nuit là, dans mes rêves, je volais totalement, les mots n’avaient plus aucun sens, serait ce les effets de l’altitude ? Car dans cet guesthouse à Deurali, même les lits penchent dans le sens de la montagne. Ce qui ne me facilite pas la tache pour respirer. Mais de tous les matins, celui là est le premier de la semaine, où je n’ai pas mal à la tête… Pour atteindre les sommets tant espérés, je puise au plus profond de moi, dans des abysses insoupçonnés. Je transpire des litres, je me sens léger (peut être à cause du poids perdu ?!), je vole. Sensation incroyable d’émerveillement et de plénitude au cœur de ses cotonneux nuages qui ne permettent pas de voir les montagnes. Mais je m’y perds comme dans les paradis infinis… La journée fut beaucoup plus facile que prévu, sauf pour Phuri et deux porteurs (en tong et avec 30 kilos sur la tête) que nous rencontrons sur la route. Je les « sauve » en leur offrant de l’eau et barre de céréale. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce fut efficace. En effet, quelques heures plus tard, les népalais organisent un match de volley à plus de quatre milles mètres au dessus du niveau de l’eau. Pendant ce temps, je m’enfile dans mon sac de couchage, les larmes me montent aux yeux quand je repense à toutes ces années à fréquenter les hôpitaux et les médecins. Bon travail !!! Je pleure, je suis vide, je suis heureux, une lueur d’espoir s’invite dans la chambre, le soleil se lève, je saute du lit pour m’émerveiller devant les montagnes qui se dévoilent. Dans la chaleur de la guesthouse, l’ambiance est fraternelle, sympathique, enfantine, c’est un peu l’International des gens heureux… Avec tous ces népalais, russes, chinois, français, allemands et tant d’autres que j’oublie… Avec Rémy et Angèle nous arrivons à motiver Phuri et ses amis à chanter la chanson traditionnelle népalaise (un grand moment: https://www.facebook.com/photo.php?v=510830925676056 , visible par tous même ceux qui n’ont pas facebook ) En échange, nous leur chantons un « au clair de la lune » qui ne restera pas dans les annales de la chanson française. Puis les allemands et les chinois cassent le jeu, comme toujours ?!

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Nuit de repos dans le sanctuaire des Annapurnas : ABC, 4130m ==> L’infini des rêves, ???

Dans le sanctuaire des « Anna » Purna, j’ai enterré quelques démons, que j’ai arrosé des larmes de mon cœur dans le secret espoir de les voir renaître de leurs cendres comme un phénix sous la forme de merveilleux oiseaux rêveurs et voyageurs. Dans les troubles de ma nuit à 4130 mètres, j’ai réalisé que pour rejoindre la station de la mort, j’avais quitté l’autoroute pour prendre les petites routes internationales aux délicieux virages de la vie ! ENJOY !

Et dire que le russe qui partageait ma chambre n’a même pas ronflé, ou alors je me suis endormi avant.

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Etape6 : ABC, 4130m ==> Bamboo, 2310m

DSC00961 [800x600modif]Ce matin, je m’isole dans l’épais brouillard pour écouter les pierres qui dévalent la montagne. Une lueur se lève, encore de faux espoirs pour ses chinois qui se lient devant moi. L’avenir, voilà ce qu’ils pensent s’offrir, comme ce voile blanc qui laisse transparaître quelques bribes d’immensités enneigées. Mais c’est de courte durée, comme le sera leur bonheur, malgré les nuages, il ne faut pas oublier que nous sommes enfermés dans une prison aux murs de plus de 8000 mètres de part en part. Où se trouve la sortie ?! Par un trou de souris, invisible dans la bruine, nous nous échappons. Que la descente est longue et difficile, je comprends mieux ma souffrance pour monter. Il pleut encore et toujours, tout est trempé, j’ai de la boue jusqu’aux genoux et je déteste toujours autant la partie entre Dobhan et Deurali. Comme un symbole, l’arrêt dans le village Himalaya immortalise la difficulté de cette portion. Il pleut des cordes, la nourriture est infecte et pour la première fois depuis mon arrivé au Népal, le service est désagréable… et dire qu’ils n’ont pas même pas de serviette ! Sous la pluie, dans les traces de Phuri, je fuse tellement je glisse. Mes chevilles plient mais ne rompent pas, je ne suis pas loin de toucher l’extrême fatigue. A défaut de mars, je bois un coca et nous repartons vers Bamboo. Ca fait du bien d’arriver, de plus à 2310 mètres, la température est agréable, comme de prendre cette douche chaude, un luxe que je n’envisageais plus. Autour d’un verre de rakshi, alcool de riz népalais, après la leçon de français, comme tous les autres trekkeurs nous hésitons sur la suite à donner au parcours. La météo ne s’arrange pas et nous décidons de laisser de côté la boucle de Ghorepani.

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Etape7 : Bamboo, 2310m ==> Jhinudanda, 1780m

DSC00977 [800x600modif]DSC00978 [800x600modif]Oh ! La douleur pour sortir du sac de couchage, j’ai l’avant des cuisses totalement courbaturé. Les premiers pas confirment la difficulté qui s’annonce, mais le corps finit pas se chauffer et avance tant bien que mal jusqu’au village de Sinuwa, mais les 800 marches à gravir pour atteindre Chhomrong auront encore raison de moi. Mon cœur tape dans sa caisse de résonnance. Je regarde derrière moi, il neige sur le haut des montagnes… Pour faire diversion à la douleur, nous parlons beaucoup avec Phuri. Il me raconte ses difficultés à vouloir vivre comme un occidental alors que sa famille vient d’un village très traditionnel. Il ne peut pas présenter sa copine qu’il a rencontrée à Katmandou car elle n’est pas de la même caste que lui et ses parents ne l’accepteraient jamais… Il fait partie de cette génération coincé entre deux temps, les traditions ancestrales et « la modernité »… Dur de faire bouger les lignes. Je l’adore, il est d’une gentillesse et d’un naturel qui font plaisir à voir, c’est un régal de guide. J’en profite pour le remercier car sans lui, sans ses encouragements, sans ses déformations du temps, sans son aide, je n’aurai jamais réussi à franchir les étapes qui nous ont menées au camp de base des Annapurnas.

Etape8 : Jhinudanda, 1780m ==> Pokhara, 900m

DSC01016 [800x600modif]Pout notre dernière matinée de marche, nous croisons des français qui se trompent de sentier, mais en gentil bonhomme qu’il est, Phuri leur indique la marche à suivre… C’est également le retour des animaux, lézard et sangsue à chaque feuille morte et des singes qui sautent d’arbre en arbre. Mot très difficile à prononcer pour Phuri qui en perd son latin, celui qu’il parle avec les pieds, et c’est la première chute du trek. Sans conséquence ! Les conséquences de ses actes, c’est le chinois qui en prend conscience quand sa future femme regarde un bébé avec émerveillement. Rester trois mètres derrière elle n’empêchera plus l’inéluctable… l’inéluctable, c’est la fin du trek, et Phuri s’est bien gardé de me dire que le plus effrayant était à venir. Le retour en Jeep à flanc de colline, çà secoue, çà fout la frousse, çà dure des heures et le plus fou, ce sont les gamins inconscients qui sautent sur le toit pour ne pas marcher. Incroyable ! Rien n’arrête la voiture, sauf quelques oies égarées que le chauffeur ramènera à son propriétaire, pour le reste, il abuse du klaxonne et fonce toujours tout droit. Il est temps de prier à la roumaine… A chaque virage, son signe de croix… Je tombe… Je tombe… Je tombe… dans les bras de Morphée ! Et si tout cela n’était qu’un rêve ?

// Pour la plupart des mortels, ce trek des Annapurna n’a rien d’exceptionnel. Mais pour mon corps amoindri c’était un véritable défi, lui qui n’avance plus serait il capable de voler ? Plusieurs semaines après cette épreuve, je ne voyais pas comment habiller mes notes, sans les travestir. J’ai donc décidé de vous les livrer brutes, telles que je les écrivais tous les soirs dans mon carnet celtique et magique avant la leçon de français de Phuri. Je m’excuse d’avance pour les fautes d’orthographes que j’aurai oubliées, pour les lourdeurs et redondances d’une maquette offerte sans retouche. Je m’excuse pour ce condensé d’émotions contradictoires et égocentriques, mais c’est la seule façon que j’ai trouvé pour vous crier que le pari avait été relevé ! Le corps suit l’esprit ! L’aventure continue…

Trek ABC:

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Vendredi, novembre 29th, 2013
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Nepal.
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19 Comments to “Aller plus haut !!!”

Votre commentaire:

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@Vincent O: Salut la famille Ollier! Quel plaisir de vous entendre… Pour répondre à ton fils, tu peux lui dire que je suis dans le nord de la Thaïlande pour passer les fêtes de fin d’année en paix. Si les articles ont beaucoup de retard par rapport à ma position réelle, la page de la carte du monde est mise à jour tres tres régulièrement… (http://www.tictacaroundtheworld.fr/?page_id=83). Joyeux Noel à vous. Bises

décembre 22nd, 2013
Kassé

Hier soir Côme me pose cette question : « Ton collègue de travail qui marche autour du monde il est où ? » Alors bien embêté je lui répond « On va regarder la carte du monde dans le couloir et on va deviner » Il me montre la Chine. Je lui dit que demain je vais sur son site (pas d’internet au Contant du haut) entre 12h et13h30 et je voyage. Tu nous fait rêver. Un bonjour de la famille OLLIER (Maëlle, Côme, Nadine et Vincent)

décembre 19th, 2013
VIncent O

@LEON : Merci ! A l’approche des fêtes de fin d’année, voir que vous pensez à moi malgré la distance est un très joli cadeau…
A bientôt…

décembre 13th, 2013
Kassé

je ne dirais qu’un mot , »bravo »
heureux que « vivre libre » t’ai plu , le pense que cela te représente bien.
bon vent , a un de ces jours ….
leon …
ps: c’est un vrais bonheur de te lire.

décembre 12th, 2013
LEON

@Cathy et Léon: Merci les léons! J’espère que tout roule pour vous, et sympa le lien d’Higelin, malgré une connexion chaotique, j’ai réussi à l’écouter avant de quitter l’Inde. J’ai un pays de retard, et pourtant de mon expérience en Inde, j’en ai des choses à dire… mais le temps manque tellement l’aventure est passionnante. Bisous à vous !
PS: Passez de bonnes fêtes de fin d’année…

décembre 9th, 2013
Kassé

Coucou! Les Léons te félicitent pour cette belle ascension!!! Nous sommes contents pour toi que tout se passe bien!Merci pour ces belles photos! BISOUS!

décembre 7th, 2013
Cathy et Léon

@plinkse: Mais de rien Plinske! ;-)
Tu es une fille de la montagne, ce pays est fait pour toi… Croire est essentiel au commencement de toute chose, y a plus qu’à maintenant…
Bises

décembre 6th, 2013
Kassé

Merci de nous faire vivre ces aventures, ce treck me tenait à cœur. Tes mots ainsi que tes photos m’ont vendu du rêve…. je me suis laissée croire qu’un jour peut-être…
Et bravo à toi !!

décembre 5th, 2013
plinkse

@… : Wahou !!!!! :-D
Brel a souvent tort, c’est en çà qu’il est génial !
Sache que je t’aime « … » ! Et si je mets tant de points de suspension dans mes textes, c’est pour combler le manque. ;-)
Gros Bisous.

décembre 2nd, 2013
Kassé

@flo et manu : Coucou, le repos çà n’est pas pour tout de suite… on verra à l’heure du retour! ;-) Bises

décembre 2nd, 2013
Kassé

Coucou je vois que tu fais de belles découvertes et les km que tu as fais bravo mais penses bien a te reposer c est l essentiel.
Gros bisous flo

décembre 1st, 2013
flo et manu

A la fin de la lecture de ce périple, un poète a frappé à la porte et il m’a livré un bouquet impérissable (Brel n’a pas toujours raison) de lys et de roses aussi…

décembre 1st, 2013
...

@remy (kzr totem) & Angèle : Coucou les français!
Merci à vous… Je vois que le sanctuaire des annapurnas ne vous a pas vacciné, et que vous y avez pris goût. Bien joué, mais çà sera sans moi ce coup là… J’ai l’impression que mon corps va avoir besoin d’un siècle pour s’en remettre physiquement et émotionnellement. ;-)
Bises à vous deux.

décembre 1st, 2013
Kassé

@zolive : Merci Olive!
Je constate que tu es toujours un lecteur assidu… çà fait plaisir!
Portes toi bien! ;-)

décembre 1st, 2013
Kassé

Malgré la difficulté de ce périple, Rémi et moi n’avons qu’une envie : faire le tour des Annapurnas lors de nos prochaines vacances car avec le recul, nous nous remémorons ce trek du sanctuaire comme une merveilleuse aventure !!!
Ravie d’avoir partagé un bout de chemin avec vous deux, Kevin et Phuri et de faire partie de Tic Tac Around The World !!! Bonne Route

décembre 1st, 2013
Angèle

Bonne continuation a toi kevin bien content d’avoir partager un bout de trek avec toi nous on commence a etudier le projet pour faire le grand tour des annapurna :) on se recroisera surement un jour en france :)

décembre 1st, 2013
remy (kzr totem)

Chapeau! monsieur Kevin…

novembre 30th, 2013
zolive

@Mathieu : Merci Mathieu.
Mais tout çà fut possible uniquement grâce à l’entrainement de la montée des chazeaux! J’espère que vous avez bien profité du gala…
A bientôt.

novembre 30th, 2013
Kassé

Qu’une chose à dire: BRAVO!
Tu m’as fait rêvé tout au long de la lecture de ces données brutes avec le ressenti de la douleur que tu pouvais ressentir.
Courage pour la suite

novembre 29th, 2013
Mathieu
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